Conseil nature
natur&ëmwelt s’engage pleinement dans la mission de fournir des informations fiables et des conseils en matière de protection de la nature. Que vous soyez un particulier, une commune, une administration publique, une institution à but non lucratif ou une association, notre service de conseil est à votre disposition pour vous guider et vous soutenir dans la concrétisation de vos projets de conservation de la nature. Les demandes peuvent être soumises par téléphone, par e-mail (ul.tlewmerutan@gnudoreb), sur Facebook, ou en personne à la Maison de la Nature.
En complément de notre service de conseil, notre équipe s’engage activement dans la sensibilisation du public aux enjeux actuels ou saisonniers liés à la conservation de la nature. Cette sensibilisation se fait à travers l’élaboration et la diffusion de documents informatifs, de communiqués de presse, des workshops et d’interviews.
Vous avez une question ? Alors découvrez notre FAQ
(Questions les plus fréquemment posées) :
Plus une haie comporte de variétés de plantes différentes, plus elle devient intéressante et vivante. Le florilège de plantes peut avoir une influence prépondérante sur la biodiversité d’un jardin.
Découvrez plus d’infos sur notre Info sheet.
Au Luxembourg, 36 espèces différentes peuvent encore être observées, mais malheureusement 10 espèces recensées ont entretemps disparus de notre territoire. Les orchidées sont inféodées a des milieux spécifiques, comme par exemple nos pelouses sèches ou nos prés humides. Si certaines d’entre elles sont encore assez répandues et facile à observer, d’autres sont rares et discrètes. Mais toutes sont remarquables par la diversité de la forme et de la couleur de leurs fleurs, et de leurs adaptations au milieu où elles poussent.
L’Orchis à larges feuilles et l’Orchis tacheté avec leurs fleurs rouges à violet sont parmi les plus faciles à observer. Cependant elles sont de plus en plus rares, car les milieux dont elles dépendent, les prairies fraîches ou humides, et surtout non fertilisées, ont fortement régressés.
Pour rappel, toutes les orchidées sont protégées !
Il est donc formellement interdit de les cueillir. De plus, les fleurs fanent, quel dommage alors de ne profiter que quelques jours de ces merveilles. Mieux vaut alors prendre en photo l’orchidée sauvage protégée, ainsi vous pourrez profiter de ces belles plantes tout au long de l’année et revenir l’admirer l’année suivante.
Oui, toutes les espèces de chauves-souris du Luxembourg sont protégées par différentes lois et conventions, internationales et européennes.
Détruire, capturer, déplacer ou porter atteinte aux gîtes et/ou l’habitat des chauves-souris est interdite.
Liste des espèces de chauve-souris présentent au Luxembourg :
– Pipistrellus pipistrellus
La pipistrelle commune est l’espèce de chauve-souris la plus répandue au Luxembourg
Taille et poids adulte :
– 4.5cm pour 7g
Envergure des ailes adulte :
– 25cm
Taille et poids bébé :
– 1.5 à 2cm pour 1 à 2.5g
– Rhinolophus ferrumequinum – grand rhinolophe
– Barbastella barbastellus – Barbastelle
– Myotis myotis – Grand murin
– Myotis emarginatus – Vespertillon à oreilles échancrées
– Myotis daubentonii – Murin de Daubenton
– Myotis dasycneme – Murin des Marais
– Myotis bechsteinii – Murin de Bechstein
– Myotis nattereri – Murin de Natterer
– Myotis mystacinus – Murin à moustaches
– Myotis brandtii – Murin de Brandt
– Myotis alcathoe – Murin d’Alcathoé
– Pipistrellus pipistrellus – Pipistrelle commune
– Pipistrellus nathusii – Pipistrelle de Nathusius
– Eptesicus nilssonii – Sérotine boréale
– Eptesicus serotinus – Sérotine commune
– Nyctalus noctula – Noctule commune
– Nyctalus leisleri – Noctule de Leisler
– Plecotus auritus – Oreillard roux
– Plecotus austriacus – Oreillard gris
Vespertilion murinus – Sérotine bicolore
Le chat sauvage est une espèce protégée au Luxembourg.
(Règlement grand-ducal du 9 janvier 2009 concernant la protection intégrale et partielle de certaines espèces animales de la faune sauvage)
Il est interdit par la loi non seulement de le capturer, chasser et tuer, mais aussi de le tenir en captivité.
Les chats sauvages sont de caractère beaucoup plus sauvage que le chat domestique. Une domestication comme animal de compagnie n’est pas possible. Des chatons sauvages élevés dès leur plus jeune âge par la main suite à la conviction qu’il s’agit d’un chaton domestique abandonné non habitué à l’Homme et ainsi la non-reconnaissance comme chat sauvage, développent en général au plus tard vers l’âge de puberté des comportements incompatibles avec une vie en famille : agressivité élevée contre les congénères, attaques des humains, destruction de son milieu de vie. Ça reste un animal sauvage qu’il ne faut pas essayer de domestiquer.
Les bébés ratons laveurs sont le plus souvent rencontrés lorsque la mère raton laveur est en train de déplacer ses petits vers un nouveau site de tanière. À cet âge, les bébés ratons laveurs ont environ cinq à huit semaines ; ils peuvent marcher sur de courtes distances, mais ne peuvent pas encore bien grimper. Laissez les petits tranquilles s’ils ne sont pas manifestement blessés. Donnez à la mère raton laveur assez de temps et surtout d’espace pour venir récupérer ses petits pendant qu’elle est en train de les déplacer !
Si le bébé raton laveur est jeune et pas encore très mobile, vous pouvez mettre le bébé dans un seau ou une boîte garnie d’une serviette chaude et d’une source de chaleur supplémentaire. Laissez-le sur place, partez pour la nuit et revenez le lendemain. Ne nourrissez pas le bébé raton laveur ; un bébé affamé vocalisera, ce qui attirera l’attention de la mère raton laveur.
Si le bébé est plus âgé et risque de s’éloigner, posez-le sur le sol avec une serviette et placez un panier à linge dessus. Bien que cette stratégie ne fonctionne pas pour la plupart des espèces sauvages, les ratons laveurs peuvent bien manipuler les objets et la mère raton laveur est en mesure de renverser le panier pour pouvoir retirer son bébé. Les ratons laveurs sont nocturnes, il est donc plus probable que la réunion avec la mère se fasse du jour au lendemain.
Si le bébé raton laveur en bonne santé n’est pas récupéré le lendemain, ou si vous trouvez un bébé blessé, ou un bébé avec des œufs de mouches [ceux-ci ressemblent à de petits grains de riz], appelez le centre de soins avant toute intervention. Ne le ramenez pas au centre de soins avant d’avoir appelé.
Portez toujours des gants lorsque vous manipulez de jeunes ratons laveurs, même de très petits bébés (les yeux fermés). Ne jamais entrer en contact direct avec un raton laveur.
Les renards laissent normalement leurs petits sans surveillance et ne reviennent que brièvement pour les nourrir. Donc, ne supposez pas automatiquement que les renardeaux que vous trouvez sont orphelins juste parce qu’il n’y a aucun signe des parents. Si les renardeaux sont couchés tranquillement, ils font juste une sieste, quand ils ont faim, ils vont commencer à faire des bruits / aboyer. Si vous pensez que les bébés sont abandonnés, ne les touchez pas. Si toute la portée est ensemble et affamée, alors il est fort probable que la mère a été tuée. Mais si c’est juste un renardeau qui se retrouve seul, il est beaucoup plus probable qu’il s’est égaré et ne peut pas trouver son chemin à la maison. L’aboiement plaintif est un appel de contact ; ne touchez pas le renardeau, gardez un œil au loin sur lui pour s’assurer qu’il ne se fait pas attaquer par un chat ou un chien, et peu de temps après la tombée de la nuit la mère va venir le récupérer.
L’eau et les abris aident le hérisson. Si vous voulez faire plaisir au hérisson, vous pouvez mettre un bol d’eau à sa disposition. Si le hérisson vient souvent vous rendre visite dans votre jardin, il est possible de mettre à sa disposition un petit abri.
Comment construire un abri ?
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Choisissez un endroit tranquille à l’abri des vents dominants, entouré d’herbes sauvages comme des orties et autres “mauvaises herbes”. Vous laisserez ce coin de jardin en friche sans jamais venir passer la débroussailleuse. Cela deviendra une zone de votre jardin où la biodiversité y est préservée.
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Empilez feuilles mortes et herbes autour de l’abri, et sur son toit. Ajoutez deux poignées de feuilles et d’herbe courte et sèche à l’intérieur de la maison pour aider le hérisson à commencer un nid. Portez des gants pour vous protéger les mains, mais aussi pour ne pas laisser d’odeur humaine.
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Vérifiez que le hérisson peut facilement et sans danger accéder à votre maison (haie autour du jardin, clôture avec tuyau de ciment au besoin…).
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En soulevant le toit de l’abri, vous pouvez facilement voir si celui-ci est habité, durant la journée, quand les hérissons dorment. Toutefois, si la maison abrite des petits, n’ouvrez plus l’abri pendant 2 mois, le temps qu’ils soient sevrés.
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Il se peut que l’abri reste vide les premiers mois, revenez vérifier leur présence dans 6 à 12 mois ou dans la saison appropriée. Si après 2 ans, l’habitat n’est toujours pas occupé, changez-le de place, mettez-le dans un coin plus sauvage, abandonné et calme du jardin.
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Il est important de contrôler le bon état de la maison tous les ans. Nettoyez l’abri en avril si possible.
Le hérisson est un insectivore qui se nourrit de limaces, d’escargots, de vers, de chenilles, de larves et d’autres insectes pouvant parfois ravager les cultures. Il est ainsi un précieux auxiliaires des jardiniers.
Le hérisson joue un rôle crucial dans la biodiversité. Il s’agit d’une espèce parapluie, ce qui veut dire qu’en protégeant lui et son habitat (haies, végétation naturelle, bocages), on protège de nombreuses autres espèces. Si l’on nourrit le hérisson, il s’y habituera. Un nourrissage excessif peut modifier le comportement du hérisson et lui faire perdre l’habitude de chasser des insectes. C’est pourquoi nous ne conseillons pas de nourrir les hérissons.
Sur les plus de 300 espèces de guêpes que l’on trouve au Luxembourg, la plupart sont solitaires et sur les 15 espèces sociales qui forment des États, seules 2 espèces représentent un potentiel de conflit pour l’homme. En général, les guêpes sont des animaux utiles. Elles pollinisent les fleurs et chassent les insectes, ce qui fait d’elles des prédateurs naturels.
On rend donc un grand service à la nature et à soi-même en tolérant des nids dans des endroits non problématiques. Si l’on se comporte correctement, une coexistence sans problème est possible, même à proximité du nid. De plus, la loi sur la protection de la nature interdit de détruire sans raison des nids qui ne présentent pas de danger direct.
Si les guêpes volent autour de vos oreilles ou devant vos yeux, il est important de garder son calme et d’éviter les mouvements brusques. Il ne faut pas souffler sur les guêpes, car le CO2 contenu dans l’air expiré est un signal d’alarme pour les insectes.
Il est préférable de les éloigner calmement avec la main.
Pour se protéger des piqûres, il convient en outre de ne pas boire directement dans des canettes ou des bouteilles et, surtout pour les enfants, de s’essuyer la bouche et les mains avec un linge humide après le repas. Il faut également éviter les parfums et les crèmes à forte odeur ainsi que les vêtements sombres.
Brûler du marc de café séché est également efficace pour éloigner les guêpes.
Si l’on veut éviter les problèmes liés aux nids de guêpes, il faut éviter qu’ils ne s’installent dans des endroits défavorables. En avril et mai, jusqu’à début juin, la plupart des nids sont encore au stade initial. Les guêpes sont encore sensibles aux dérangements et peuvent être chassées :
– Contrôler régulièrement les hangars sombres, les abris, les maisons de jeu et déranger la reine assez tôt lors de la construction. Il faut également garder un œil sur les anciens trous de souris.
– Déplacer quotidiennement les volets roulants, en particulier sur les terrasses, les balcons et les chambres à coucher.
– Dans les endroits particulièrement difficiles, comme sous les planches de terrasse, les huiles essentielles peuvent également aider à titre préventif, par ex : clou de girofle, eucalyptus, arbre à thé, cèdre, citron, noyer ou mélange sur un coton ou à vaporiser (1 part d’huile – 10 parts d’alcool).
La majorité des abeilles sauvages utilisent des surfaces ouvertes au sol, des parois abruptes, du bois mort, des fissures dans la maçonnerie ou construisent elles-mêmes de petits nids suspendus librement dans lesquels elles pondent leurs œufs. Seuls 20% des abeilles sauvages vivent dans des cavités et peuvent être aidées par des aides à la nidification.
Les abeilles sauvages ont besoin de nourriture pour survivre. Il s’agit en premier lieu du nectar des plantes à fleurs. Elles doivent y accéder, ce qui n’est pas toujours facile. De nombreuses fleurs de plantes ornementales sont doubles et ne permettent pas aux petites bêtes d’accéder au nectar tant convoité, d’autres fleurs sont stériles et n’offrent ni pollen ni nectar. Ainsi, la nourriture et les petites structures font tout simplement défaut en milieu urbain comme en milieu rural.
Voici quelques conseils :
– Lors de l’achat de plantes à fleurs, veillez à ce que les fleurs soient ouvertes.
– Au lieu de haies vertes uniformes, choisissez un mélange et plantez des haies fleuries.
– Tondez moins votre pelouse et laissez pousser les plantes à fleurs. Tondez uniquement les allées et laissez la pelouse en place jusqu’à l’automne – des plantes à fleurs s’y installeront.
– Si vous avez suffisamment de place, créez une prairie fleurie
– Laissez fleurir les herbes aromatiques
– Laissez les plantes vivaces en place jusqu’à la fin de l’hiver et ne les taillez qu’à ce moment-là. Les plantes se ressèment et de nombreuses tiges creuses offrent aux abeilles sauvages et autres insectes la possibilité de pondre leurs œufs.
– Ne pas sceller complètement les chemins, mais les laisser partiellement ouverts.
– Offrir des aides à la nidification
Un nichoir à abeilles sauvages n’est efficace que s’il y a à proximité immédiate une offre de nourriture large et durable, c’est-à-dire des fleurs qui donnent du nectar et du pollen. Un jardin proche de la nature offre de la nourriture et des possibilités de nidification à de nombreux insectes et oiseaux et peut néanmoins avoir un aspect soigné.
Des températures nocturnes douces (> 5 ° C), un temps pluvieux et humide et des journées plus longues créent les conditions idéales pour la migration annuelle des crapauds, de leurs quartiers d’hiver (en forêt) vers leurs frayères (étangs, etc…). La période de migration s’étend de mi-février à mi-avril, le début et la durée varient en fonction des conditions météorologiques.
En collaboration avec l’Administration de la nature et des forêts (ANF), natur&ëmwelt s’engage chaque année pour rendre les routes plus sûres pour les amphibiens. Pour ce faire, il est essentiel de connaître les zones de migration. Cela permet la planification des opérations de sauvetage, la construction d’infrastructures permanentes (clôture crapaud, tunnel amphibien, …) ou la fermeture temporaire des routes affectées, en fonction de la densité du trafic et de l’intensité de la migration. Un système d’alerte a été mis en place pour signaler les zones dangereuses et aider les bénévoles à planifier les opérations de sauvetage.
Les lézards qui vivent au Luxembourg ne sont pas venimeux et complètement inoffensifs pour l’Homme.
– Recouvrir l’entièreté de votre volière avec du filet, avec une maille de 50mm.
– Installer plusieurs abris à différents endroits pour vos poules pour qu’ils puissent vite se réfugier.
– Abriter les points de nourrissage.
– Adopter un coq qui donnera l’alerte lors d’un danger ou qui défendra ses poules.
– Assurez une bonne supervision. Les rapaces n’attaquerons jamais en présence de l’homme.
– Laissez votre chien être avec vos poules pour décourager les rapaces d’attaquer vos poules
– Installer un leurre, à savoir un hibou (seul prédateur des rapaces) ou un épouvantail
Au Luxembourg, la loi du 18 juillet 2018 concernant la protection de la nature et des ressources naturelles stipule que la taille des haies vives et des broussailles, ainsi que l’élagage des lisières de forêts, est interdite pendant la période du 1er mars au 1er octobre.
Cette interdiction vise à protéger la faune, notamment les oiseaux, pendant leur période de nidification.
La grande majorité des oiseaux sont protégés au Luxembourg et ceci inclut leurs nids et œufs. Il est interdit de déplacer un nid si celui-ci est occupé par des oiseaux. Il faut attendre que la nichée soit terminée et que le nid soit officiellement inoccupé.
Si un nid dérange et doit être enlevé, il faut obligatoirement le déplacer avant la période de nidification de l’oiseau.
Il existe différentes techniques pour laisser les nids d’oiseaux à leurs places, sans déranger l’activité humaines.
Ingrédients
Pour environ deux mangeoires ou 5 boulettes
• 250 g de graisse de coco
• env. 5 cuillères à soupe de flocons d’avoine, de noix hachées, de graines de tournesol
• 2 cuillères à soupe de raisins secs
Recette
1. faire chauffer la graisse de coco dans une casserole jusqu’à ce qu’ils deviennent liquides.
2. dès que la graisse est liquide, ajouter les ingrédients à la graisse liquide.
3. retirez le mélange du feu et laissez-le refroidir jusqu’à ce qu’il commence à se solidifier.
Au lieu de ces ingrédients, vous pouvez également ajouter des fruits et des baies récoltés au cours de l’année, comme des faines, des graines de chardon, des graines de plantes potagères ou des fruits de haies.
En principe, vous pouvez utiliser n’importe quel type de récipient : Pots en terre cuite, Tetrapack, boîtes de conserves plates sans bords tranchants, demi-coquilles de noix de coco ou moules à muffins.
Étapes
1. insérer une tige ronde en bois adaptée ou une branche dans le récipient de manière à ce qu’elle dépasse de 10 cm vers le bas et qu’elle soit suffisante en haut pour fixer une ficelle.
2. lorsque la nourriture pour oiseaux n’est plus trop chaude, la verser dans les récipients.
Lorsque tout est sec et dur, vous pouvez suspendre votre propre nourriture pour oiseaux.
Boulettes
1. Préparer la nourriture pour oiseaux comme décrit.
2. dès que la nourriture pour oiseaux est malléable, faites de petites boulettes.
3. faites un trou dans chaque boulette et passez-y une ficelle d’environ 30 cm de long et formez à nouveau la boulette en la serrant bien autour de la ficelle.
Chaque oiseau a des besoins différents en matière de nourriture et beaucoup sont spécialisés dans certaines sources de nourriture. Pendant l’hiver, où les oiseaux consomment principalement des graines, des semences et des fruits, le spectre alimentaire est différent de celui du printemps/été. C’est la période de reproduction et les oiseaux élèvent leurs petits avec des aliments riches en protéines, c’est-à-dire des insectes et leurs larves.
En gros, on distingue les granivores et les insectivores, qui sont des mangeurs de nourriture molle.
Granivores
Moineaux, Grosbec casse-noyaux, Bouvreuil pivoine, Pinson des arbres, Bruant jaune, Verdier d’Europe, Serin cini…
Mangeur de nourriture molle
Alouette brune, Troglodyte, Étourneau sansonnet, Merle, Rouge-gorge, Turdidae…
Nourriture riche en énergie
Mésanges, Picidés, Sittelle Torchepot
Les mésanges mangent à la fois des graines et des aliments riches en énergie, comme les noix et les graisses.
C’est pourquoi les boulettes de mésanges sont idéales pour elles.
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Graines de tournesol : les graines de tournesol sont très riches en énergie et sont acceptées par de très nombreux oiseaux. Il existe de petites différences entre les graines de tournesol noires et les graines rayées, les noires ayant une teneur énergétique légèrement plus élevée et une enveloppe plus molle. Les graines de tournesol décortiquées, entières ou brisées, apportent une valeur énergétique à tout aliment composé. Elles sont toutefois très chères. Sur le balcon ou la terrasse, elles peuvent être une alternative aux tournesols en barquette, car il n’y a pas de déchets de barquettes sous la mangeoire.
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Céréales : les céréales conviennent également comme nourriture pour les oiseaux ; autrefois, elles étaient presque exclusivement distribuées, en vrac ou en gerbes. Aujourd’hui, de nombreux aliments en litière contiennent des flocons d’avoine écrasés et imbibés d’huile.
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De petites graines comme le chanvre, le pavot ou le millet sont également ajoutées à de nombreux mélanges de litière. Si on les mélange soi-même, il ne faut pas surestimer les besoins, car tous les oiseaux n’y ont pas recours.
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Les aliments gras ont la plus haute teneur énergétique et sont proposés sous des formes très différentes. La plus connue est la boulette de mésange. Il existe également toute une gamme de blocs de graisse et de gâteaux. La graisse pure, non traitée, que l’on peut acheter directement chez le boucher, trouve également preneur.
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Les noix sont une autre source d’énergie. Toutes les noix conviennent à l’alimentation, qu’elles soient entières ou brisées. Il est préférable de les proposer dans un distributeur afin d’éviter les pertes.
En hiver, et surtout lorsqu’il gèle, les oiseaux trouvent peu de nourriture naturelle. Les insectes sont rares, voire inexistants, ce qui explique que les purs insectivores se soient déjà envolés vers le sud. Ceux qui sont restés ici se contentent de graines, de baies et d’autres fruits. Dans l’idéal, les oiseaux les trouvent dans les buissons et les arbustes locaux. Si ces structures font défaut, les oiseaux peuvent être aidés par un nourrissage. Il y a plusieurs choses à prendre en compte.
Il est possible de les aider en les nourrissant. Il faut toutefois faire attention à certains points.
La mangeoire peut rapidement devenir un lieu de transmission d’agents pathogènes. Quelques conseils vous permettront d’éviter cela :
– Nettoyez régulièrement la mangeoire à l’eau bouillante.
– Utilisez des colonnes ou des silos de nourriture, la nourriture se déplace en fonction des besoins et ne reste pas à découvert. Ainsi, la nourriture reste propre et sans déjections d’oiseaux, car ceux-ci ne peuvent pas passer à travers.
– Protéger la nourriture du vent, de la neige et de la pluie
– Protéger la mangeoire des chats et autres prédateurs.
Pendant la période de reproduction, il arrive régulièrement qu’un oiseau tombe du nid. S’il est déjà fortement emplumé, il s’agit d’un oisillon qui fait ses premiers essais de vol. Il continue à être nourri par ses parents et n’a pas directement besoin d’aide. Toutefois, il est sans défense au sol. C’est pourquoi il faut le placer le plus haut possible sur une branche et s’éloigne. Pour s’assurer que les parents le nourrissent, il est recommandé d’observer l’oiseau pendant un certain temps (> 30 minutes).
Si l’oiseau est encore presque nu ou si ses plumes ne sont pas encore très développées, il s’agit d’un oisillon qui doit retourner au nid le plus rapidement possible. Essayez de remettre l’oiseau dans son nid en douceur. Si le nid n’est pas accessible ou si l’oiseau est blessé, adressez-vous au centre de soin pour faune sauvage à Dudelange (tél. : +352 26 51 39 90).
Hirondelles
Les hirondelles utilisent souvent leurs nids pendant des années, et acceptent aussi des aides artificielles à la nidification. Les nids d’hirondelles rustiques devraient idéalement être fixés à 10 cm sous le toit dans un espace intérieur accessible, les nids d’hirondelles de fenêtre directement sous l’avancée du toit à l’extérieur du bâtiment. Pour que le mur de la maison reste propre, on installe une « planche à fientes » sous les nids. Il est recommandé de respecter une distance d’au moins 0,50 mètre, car les hirondelles attaquent les nids par le bas. Si la planche à fientes est trop proche du nid, les hirondelles ne peuvent pas l’accepter.
Faucons crécerelles
Les faucons crécerelles acceptent des aides à la nidification sur des bâtiments élevés, par exemple des clochers d’église, des granges ou même des silos. Ils ont besoin d’un nichoir semi-ouvert ou ouvert, qui offre une approche libre. Le nichoir doit si possible être suspendu à l’abri des intempéries et à au moins 6 mètres de hauteur.
Grimpereau des bois
Il est difficile de distinguer le grimpereau des arbres du grimpereau des jardins. Dans les jardins arborés, il vaut la peine de suspendre un nichoir spécial. Celui-ci est semi-ouvert et fixé directement à l’arbre, de sorte que celui-ci constitue la paroi arrière. Le trou d’entrée se trouve sur le côté.
Chouette effraie
Les combles inhabités et non aménagés de grands bâtiments conviennent parfaitement comme lieu de nidification pour la chouette effraie. Un nichoir à effraie peut être fixé derrière les fenêtres ou les lucarnes ouvertes. Comme les nichoirs à effraie des clochers sont relativement grands (1 x 0,5 m), ils doivent être solidement fixés. De l’extérieur, on ne voit alors que l’ouverture d’entrée par laquelle la chouette pénètre à l’intérieur. L’accès au grenier est ainsi exclu. Cela permet d’éviter que les pigeons ne pénètrent dans les combles.
À la fin ou au début de la saison de reproduction (fin septembre/février), le nichoir doit être nettoyé. Pour cela, il faut enlever les matériaux de nidification à l’aide d’un grattoir ou d’une pelle de jardin et brosser l’intérieur du nichoir. Si l’on peut le décrocher, un nettoyage à l’eau claire, si possible chaude, est possible. Il ne faut pas utiliser de savon ou d’autres produits de nettoyage.
Pour se protéger, nous conseillons de porter des gants pendant le nettoyage.
Un nichoir peut être suspendu presque partout dans la maison et le jardin. Installez-le à une hauteur sûre (> 2m) de manière à pouvoir le nettoyer facilement. Pour offrir aux oiseaux un lieu de nidification à l’abri du vent et de la pluie, le trou d’envol doit être orienté vers l’est ou le sud-est. Les endroits semi-ombragés et protégés du plein soleil offrent un emplacement parfait pour réguler la température dans le nichoir. Attention, les prédateurs tels que les chats, les fouines, les écureuils et les ratons laveurs peuvent s’approcher du nichoir par des branches ou d’autres structures et le dévaliser. C’est pourquoi il convient de prendre des mesures de sécurité.
Les nichoirs suspendus dans les airs sont moins souvent acceptés, il faut donc veiller à ce que le nichoir soit bien fixé.
Lors de l’achat d’un nichoir, il faut moins tenir compte du design que de l’aspect pratique. L’important est d’avoir une taille suffisante et celle-ci varie en fonction de l’espèce d’oiseau. Une base de 12 x 12 cm garantit une surface minimale de 135-145 cm2.
Les matériaux qui conviennent sont ceux qui peuvent respirer, c’est-à-dire le bois ou le béton de bois, afin d’éviter la formation de condensation pendant la couvaison. Chaque nichoir doit pouvoir être ouvert afin de pouvoir être nettoyé après ou avant la prochaine saison de reproduction.
La différence de taille des oiseaux implique aussi la différence de taille des trous.
Les mésanges charbonnières, les mésanges bleues, les mésanges des sapins, les moineaux, les gobemouches noirs, les sittelles ou les étourneaux ont besoin d’un nichoir fermé. C’est le trou d’entrée qui détermine le futur habitant. C’est pourquoi il est conseillé de suspendre plusieurs nichoirs avec des trous de différentes tailles, de 2,8 cm à 4,6 cm.
La bergeronnette des ruisseaux, le rouge-queue noir et le gobemouche gris préfèrent les demi-cavités. Les rouges-gorges aussi acceptent volontiers les demi-cavités qui pendent un peu plus bas.
Les oiseaux, certaines espèces plus que d’autres, apprécient les cheminées comme lieu d’observation, de repos et même de nidification. Si un oiseau est tombé dans une cheminée, il lui est presque impossible de ressortir seul.
Appelez les pompiers ou un ramoneur pour qu’ils puissent venir vous aider à sortir l’oiseau de votre cheminée. Amenez l’oiseau au centre de soins pour un examen médical avant de le relâcher. Celui-ci aura certainement ses plumes abimées par la suie.
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